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Agenda

Danse
Fenêtre sur cour et sur jardin : le spectacle
27 Sep

Fenêtre sur cour et sur jardin : le spectacle

Cie Hors Sol / Asso Kadanse
18h30
Entrée libre / Gratuit / Tout public

Le spectacle « FENETRE SUR COUR ET SUR JARDIN » est principalement un spectacle chorégraphique.

Les danseurs professionnels de la compagnie HORS SOL s’y produiront dans la pièce Tenir Corps et une vidéo des danseurs de l’association KADANSE sera projetée en ouverture de la pièce. Elle inclura des extraits du travail réalisé par Marie-Elisabeth Wachter avec les participants de l’atelier de création.

 

La pièce Tenir corps, ces petits anges harceleurs :

Tenir corps, résister, s’enfermer, se recroqueviller : parfois des mots résonnent dès le plus jeune âge. Dans une cour d’école, une violence pourtant invisible s’empare des innocents. Le harcèlement deviendrait-il un nouveau langage ?

Note d’intention de Marie-Élisabeth Wachter :

Le harcèlement est un thème qui me touche personnellement. Lors d’une précédente création, j’ai abordé ce problème dans le milieu du travail. L’humour et le burlesque mettaient en lumière la véritable violence psychologique imposée par l’entreprise pour obtenir toujours plus. Dans ma nouvelle pièce Tenir corps, c’est avec plus de retenue que je souhaite interpeller le spectateur sur le harcèlement en milieu scolaire. Pendant longtemps la violence entre élèves a été considérée comme anodine, laissant souvent entendre qu’il fallait l’affronter pour se forger le caractère. Aujourd’hui notamment par la force d’internet, la portée des coups est décuplée et le résultat peut s’avérer catastrophique. Violence du contact, résistance des corps, mouvements répétitifs, frictions, frôlements, chocs, affaissement ...

Mon choix chorégraphique est de mettre en lumière la force du groupe face à l’individu, les gestes humiliants se répétant sans répit. L’espace se rétrécit pour enfermer le danseur dans un état hypnotique, envahi par la solitude. La scène représente une cour d’école, une chambre d’ado, le vide... Ce vide qui peut devenir attractif, obsédant, comme un ultime refuge...

L’écriture chorégraphique de Marie-Elisabeth Wachter est basée sur l’imaginaire. Chaque sensation du quotidien met le corps dans un état particulier dont il se souvient inconsciemment : je suis dans l’eau, je flotte, j’ai peur, j’ai chaud... Le corps se met alors en mouvement, sans analyse, mais avec la justesse du souvenir d’un état particulier, chaque danseur gardant son vécu personnel qui rend le geste unique.

Cet imaginaire est en lien avec deux procédés chorégraphiques importants dans son travail : l’utilisation de l’objet, détourné ou pas, et le rapport au sol, où le danseur se déverse, glisse, rebondit.

Raconter des histoires, faire rêver ou secouer les spectateurs, tel est le crédo de Marie-Elisabeth Wachter.  

Vidéo

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